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Narciblog
29 août 2006

Apparto-thérapie (partie I)

plan_appartUn de mes projet du moment, c’est l’achat d’un appartement : quitte à payer tous les mois, autant que ça ne soit pas à fonds perdus. Bref, j’ai d’abord pensé m’installer dans mon actuel quartier de Paris (centre), mais les prix paraissent complètement fous. Je suis quand même parti à la chasse aux affiches « A Vendre » sur les façades d’immeubles. J’ai, en effet,un peu de mal avec les agents immobiliers qui n’ont pour clients que les vendeurs, même s’ils ne perçoivent l’argent que des vendeurs. Il faudra peut être m’y faire un jour, mais pour l’instant je suis débutant…j’apprends.

Quoi qu’il en soit, je tombe dans une de mes rues préférées sur deux pancartes : l’une semble écrite au goudron et il est juste marqué « A Vendre », avec un numéro de portable. L’autre est la traditionnelle pancarte d’une agence (et les frais qui vont avec). J’appelle donc le bon numéro et nous prenons rendez-vous pour la semaine d’après.

Ce genre de rencontre ne laisse pas indifférent : me voici plongé trois heures durant dans un univers que j’ignore complètement et qui m’amuse un peu...au début. C’est l’ancien boulanger d’en bas, et son père -boulanger aussi- qui vendent l’appart. Ils ont cédés récemment le fond de commerce et n’ont manifestement pas besoin de vendre les 36m² pour se payer des clopes. Il me surprennent beaucoup car ils oscillent sans cesse entre leur nouvelle activité de rentier de mauvais goût et l’amour qu’ils portent à leur métier, le vrai, celui des levers à 3h du matin (« pour faire le pain de bout en bout, la pâte n’était pas faite la veille pour le lendemain, comme ce paresseux qui m’a remplacé »).

Moi comme je suis habile à faire parler les gens, j’en rajoute des tonnes et là je suis confronté à une logorrhée déferlante. Tout y passe : l’achat de la 607 (la Mercedes ça fait trop boucher), la maison dans le sud-ouest, les soirées de poker au casino et tutti quanti. En même temps c’est de ma faute, car l’appart me plaisant bien, j’ai demandé à mon frère de venir le voir aussi. Il ne peut qu’arriver deux heures plus tard donc il faut meubler, si j’ose dire ! (à suivre...)

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